Axes de recherche

Les travaux et les activités du Cerdym s’articulent sur une base triennale et tournent autour de six(06) axes.

AXES DE RECHERCHE TRIENNAL 2022-2025

  • Axe n° 1 : Gouvernance de la mobilité en Afrique subsaharienne coloniale et post-colonial : 

    Responsables : Ernest Messina Mvogo  & Prince Nico Tchoudja 

Le présent axe de recherche se propose d’apporter un éclairage sur la gestion des mobilités africaines en Afrique sans toutfois exclure les autres mesures spatiales du monde. La gouvernance migratoire africaine reste un champ de recherche en friche. Celle  des migrations forcées, volontaires, régulières ou irrégulières tant sur le plan national, bilatéral que multilatéral constitue à n’en point douter une préoccupation majeures des gouvernances nationales et internationales.  Les flux migratoires se développent dans un contexte africain encore marqué par une insuffisance des capacités institutionnelles de certains pays à répondre collectivement et efficacement, aux problèmes ainsi générés. Le rapport complexe entre droit et mobilité constitue la thématique nodale abordée dans cet axe de recherche. Cette articulation entre droit et mobilités intègre des aspects sociologiques, économiques, géographiques, politiques, anthropologiques. Au-delà du continent africain, la question du traitement des immigrés africains se pose avec acquitté et constitue donc l’un des centres d’intérêts de cet axe de recherche. L’objectif étant de trouver des réponses globales à la problématique des mobilités internationales africaines ainsi qu’aux problèmes indus.

  • Axe n° 2 : Transferts et circulations culturels : 

    Responsables : Léa Kemegne et Alexis Gassissou 

La mobilité (régulière, irrégulière ou forcée) des personnes de l’Afrique vers l’ailleurs est une réalité contemporaine sans cesse grandissante qui est davantage au cœur des préoccupations travaux scientifiques. Toutefois, l’on constate un délaissement de la perspective qualitative au profit du pendant quantitatif dans la plupart de ces travaux scientifiques. Pourtant ce mouvement de personnes implique généralement les transferts culturels, c’est-à-dire la mise en relation de deux espaces ou systèmes autonomes et asymétriques : celui de départ (Afrique) et celui d’arrivée (ailleurs). La notion de transfert culturel renvoie à un mouvement d’éléments de culture (objets, personnes, idées modes de vie entre deux espaces culturels distincts. Le présent axe de recherche a pour ambition d’étudier les transferts et circulations culturels orchestrés par la diaspora africaine. L’objectif principal étant produire et renouveler les connaissances qualitatives sur les diasporas africaines.

 

  • Axe n° 3 : Les dynamiques politiques en Afrique - Responsables : Japhet Anafak & Joseph Lasky

Les enjeux, les configurations et les orientations observés dans les sphères politiques africaines d’aujourd’hui sont largement tributaires du passé colonial. Dans un contexte de globalisation de la pensée, l’Afrique suscite des interrogations multiformes quant à ses modèles et pratiques politiques. S’il est admis que ces modèles sont pour l’essentiel des produits d’importation, une ambiguïté subsiste toujours quant à la paternité des pratiques de celle-ci. Le présent axe de recherche envisage de répondre à quelques préoccupations liées à la politique en Afrique. Il s’agira de traiter entre autre du lien congénital existant entre la colonisation et la politique. L’objectif, ici, étant d’étudier précisément l’interaction entre l’imaginaire et le récit colonial d’une part et les paysages politiques africains d’autre part. Les travaux pourront par exemple interroger les réalités politiques africaines actuelles telles que la construction citoyenne, le narratif politique, l’orientation de l’idéologie politique… Par ailleurs, il sera également question d’étudier les politiques publics de développement.

  • Axe n° 4  Racisme, exclusion  et violences en Afrique 

    Responsables : Mbuh Martha & Souleymanou Amadou 

Les rapports sociaux de « race » entre africains et occidentaux restent parfois tendus du fait du passé colonial et du caractère néocolonial qui structure leurs relations aujourd’hui. Cette situation tendrait à se reproduire car, les relations que les Africains entretiennent avec les autres (occidentaux et asiatiques) depuis quelques décennies ne sont pas moins tendues. Le  racisme et l’exclusion sont vecteurs d’un malaise social matérialisé par une difficile cohabitation, un comportement discriminatoire de part et d’autre, le mépris et/ou la défiance. L’objectif de cet axe de recherche est de produire des connaissances sur les relations entre Africains et étranger (occidentaux et orientaux) à l’aune du triptyque racisme-exclusion-violences.

Dans cet axe de recherche, nous nous proposons de porter un regard sur les questions environnementales dans une approche transdisciplinaire en sciences humaines et sociales. Il s’agira précisément d’opérer la rencontre entre la sociologie environnementale et l’histoire environnementale dans la sous-région d’Afrique centrale. Cette rencontre devra aboutir à la production des connaissances transversales sur l’environnement, mais aussi à la consolidation de l’édifice épistémologique relative aux humanités environnementales L’objectif étant d’articuler les enjeux intellectuels et institutionnels sur la question environnementale.